Prospérité Destructrice :
La croissance économique, tant vantée comme la mesure ultime de la prospérité, cache un côté sombre : elle est une force majeure derrière la dégradation environnementale continue. Nous vivons dans un système qui favorise constamment la croissance économique, mais à quel coût ?
D’après les derniers rapports du GIEC, la consommation humaine, augmentant avec la croissance économique, est la principale cause du changement climatique. Nous surexploitons nos ressources naturelles, détruisons nos écosystèmes et gaspillons des quantités insoutenables de matériaux et d’énergie. Ces constats factuels sont le reflet d’une réalité troublante : l’économie mondiale néglige la valeur inestimable de notre maison commune, la Terre.
Délit d’écocide :
Alors, comment pouvons-nous qualifier ces dommages environnementaux engendrés par la croissance économique ? Il semblerait que le terme « écocide » s’y adapte.
Récemment, des juristes et des activistes ont revendiqué l’écocide comme un crime contre la paix. Leur argument est simple : comme les crimes de guerre, l’écocide menace la stabilité et la durabilité de notre planète. Il convient de noter ici que cette notion n’est pas encore reconnue au niveau international, mais certains pays comme la Bolivie ont déjà inscrit ce concept dans leur constitution.
Green New Deal :
Face à cette réalité, nous ne pouvons rester les bras croisés. Plusieurs économistes, dont l’éminente représentante de la théorie de la décroissance Juliet Schor, suggèrent la mise en œuvre d’un Green New Deal.
Cette proposition radicale, largement débattue par les politiciens américains, préconise une transformation de l’économie axée sur la durabilité. Elle propose sujets tels que l’investissement dans les énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique et la création d’emplois verts. En mettant la question environnementale au cœur de nos préoccupations économiques, le Green New Deal pourrait potentiellement inverser la tendance destructrice de notre consommation actuelle.
En tant que rédacteur et citoyen du monde, je préconise un changement de paradigme dans notre approche économique. Cela exigera des efforts substantiels et une rééducation collective, mais les enjeux sont trop considérables pour être ignorés.
Pour finir, rappelez-vous juste ceci : La Terre ne peut pas soutenir une croissance économique infinie. Plus nous ignorons ce fait, plus nous nous rapprochons de notre propre destruction.